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   Comment doit être la connaissance

La connaissance des phénomènes physiques et chimiques doit être intuitive. Une telle forme de connaissance est plus économique en temps et en énergie. Cette forme de connaissance est possible car à la base il fut la matière, qui reçut la VIE pour former l’organisme. Tous les éléments de l’environnement partagent une « clé » unique identique. Ils peuvent communiquer à travers cette « clé ».

The ancient clairvoyance is still strong in this old man, and his is able to read the feelings in his body as pictures, and then bring them to cognition. […]

All life is, indeed, interconnected to the extent that any displacement of energy caused through though, word, or deed has a ripple effect into the surrounding life-body of the earth and this impulse is felt in one way or another by all living creatures, either less or more consciously.

Myburgh, pp. 65-66[iii].

  Acquérir la connaissance des phénomènes physiques et chimiques

On ne songe jamais au nombre dérisoire de gens qui raisonnent, au caractère encore limité de la connaissance […].

Mettre entre parenthèses ou hors circuit ce que l’on croit savoir, depuis les données sensibles elles-mêmes jusqu’aux croyances et jusqu’aux idées toutes faites que l’on reçoit du milieu éducatif et social,… et mettre en question ce qui nous est présenté comme vérité,… et chercher nous-mêmes à comprendre et à savoir en utilisant la Raison et la critique rationnelle,… telle est la route d’une connaissance valable et toujours à parfaire,… route peu fréquentée parce qu’elle exige de la peine, et à laquelle l’immense majorité des humains préfère l’illusion de savoir, c’est-à-dire l’opinion.

Evans cité dans Mucchielli, p. 5[iv]

C’est un humain avancé dans son expérimentation de la vie qui sera à la quête de la connaissance et non un nouveau-né.

La connaissance est libératrice. Jusqu’à ce que l’humain entame la quête de la vraie connaissance, il est juste un organisme à la disposition d’autres organismes plus forts que lui socialement, économiquement ou politiquement. Nous parlons d’organismes et non d’humain, car l’humain qui possède la vérité ne peut pas utiliser un autre organisme comme un outil.

Cette situation s’explique par deux raisons :

- premièrement, à un jeune âge, l’humain ne dispose pas des capacités d’acquérir la connaissance des phénomènes physiques et chimiques, et

- secondement, même à un âge où il aurait dû disposer de ces capacités, les organismes qui l’utilisent le maintiennent dans l’ignorance de par leur force en interprétant les phénomènes physiques et chimiques à leur avantage.

L’humain (très rare) qui est « réellement privilégié » pour s’apercevoir qu’il ne possède pas la connaissance des phénomènes physiques et chimiques doit d’abord examiner la valeur de ses connaissances avant de se mettre à la quête des vraies connaissances.

Examen critique des connaissances déjà acquises

L’examen critique des connaissances déjà acquises consiste à déterminer, connaissance par connaissance, (i) si elle satisfait aux deux raisons essentielles pour acquérir la connaissance (voir plus haut). Si une connaissance ne satisfait pas une seule des deux raisons, alors, elle n’est pas une vraie connaissance, et (ii) si elle est valable en d’autres lieux et en d’autres temps.

Cet exercice d’examen critique des connaissances acquises est difficile car celles-ci nous étaient inculquées par la tradition. Dans le livre « Des sources de la connaissance et de l’ignorance », K. Popper considère que « la tradition représente – si l’on exclut la connaissance innée – la source à l’évidence la plus importante, en qualité comme en quantité, pour notre savoir ». Il est difficile à l’humain de porter un examen critique sur la tradition car des générations entières de ces ascendants ont vécu suivant cette tradition.

 

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